Email, quel impact sur notre environnement ?

L’e-mail ou courriel est pointé du doigt comme un des acteurs du numérique qui engendrerait un impact sur notre environnement.

Comment à partir de la solution numérique que sont les e-mails peut-on engendrer des impacts sur notre environnement ?

Quelles actions peut-on faire dans notre milieu professionnel et personnel pour en réduire le périmètre ?

Voilà dans les grandes lignes les questions auxquelles on va essayer de répondre dans cet article.

 

D'abord quelques chiffres pour comprendre de quoi on parle

 


:: Les gestes clés à mettre en œuvre ::


:: Gestes ayant un impact à court terme :

1. Les pièces jointes

Si vous devez absolument transmettre un document via un courriel voici quelques conseils :

  • Concernant des documents ayant une durée de vie limitée (information pour un événement ou information ponctuelle) l’idéal est de le déposer le document sur une plate-forme déjà en place à l'ENIT tel que Nextcloud qui permet de faire du partage de document. via un lien que l'on met dans le corps du mail.
  • Quand vous voulez transmettre un imprime-écran, évitez de mettre l'image dans un document Word ou Excel.
    Placez directement l'image dans le mail ou en pièce-jointe.
  • Quand vous mettez une image dans un mail, évitez de mettre des images en haute définition (une largeur de 600 pixels est suffisante).
  • Si votre document est trop lourd utiliser Filesender (qu'on retrouve dans les outils de l'extranet)

2. Supprimer les signatures graphiques.

  • Dans le cadre restreint de l'école évitez de rajouter des signatures graphiques (images, logos, etc.). Si vous devez vraiment faire la publicité de votre entreprise, ajoutez un lien vers votre carte de visite en ligne. Ce qui ne vous empêche pas d’ajouter une signature au format texte.

3. Trier les mails par taille

  • Une fois par mois faite un tri de vos mails par taille et vérifier les mails les plus lourds. Souvent, ce seront ceux qui ont une pièce-jointe. Ça vous permettra de vérifier s'il est toujours pertinent de conserver le mail ou cas échéant la pièce jointe associée à celui-ci.

4. Filtrer les spams

  • Filtrer les mails qui sont des spams, cette action permettra de d'étiqueter et classer les mails indésirables. Au moins une fois par semaine après vérification nettoyer le dossier lié aux spams.

:: Gestes ayant un impact sur le long terme :

4. Choisir quand c'est possible un format texte plutôt que HTML

Il y a un rapport de 1 à 4 en utilisant le format texte plutôt que du HTML . Il est donc essentiel quand on peut d’envoyer ses courriels par défaut au format texte et de n’utiliser le format HTML que lorsque c’est absolument indispensable.

5. Envoyer le moins de courriels possible au moins d’interlocuteurs possible

Comme les impacts environnementaux des e-mails ont lieu d’abord lors de leur écriture et de leur lecture, puis lors du transport (surtout en 4G/5G), et de façon anecdotique lors de leur stockage, il faut donc en écrire le moins possible et les envoyer au moins d’interlocuteurs possible. La bonne pratique est simple : réfléchissez avant de dégainer. Essayez autant que possible de les regrouper, d’écrire l’essentiel et surtout pas plus, et éviter de mettre la terre entière en copie.

6. Se désabonner des newsletters

Si vous ne les lisez plus, désabonnez-vous des newsletters et autres listes de discussions. Et, évidemment, paramétrez correctement vos filtres anti-spam.

7. Ne pas imprimer

Même si cela semble évident, n’imprimez pas vos e-mails.

7. Éviter la 4G/5G

Dans la mesure du possible évitez d’envoyer vos e-mails en 4G/5G et préférez une connexion filaire (fibre / DSL) dont l’impact est 20 fois moins important que celui de la 4G/5G ou sélectionner une connexion Wifi.

 

Source d'information : GreenIT.fr

Lien de l'article complet : https://www.greenit.fr/2018/09/11/reduire-limpact-de-e-mails/

 

:: Comment est calculé l'impact de nos e-mails ::


Scénario utilisé pour calculer l'impact d’un e-mail

Afin de mesurer l'impacte du mail le scénario de base retenu par l’ADEME est l’envoi d’un courrier électronique à un destinataire. Une pièce jointe est associée au courrier électronique. Le total du « paquet » à transmettre représente 1 Mo de données.

Sans surprise, ce sont les ordinateurs utilisés pour écrire, transmettre, et lire le message électronique qui concentrent l’essentiel de l’empreinte écologique. En grande masse, 50 % de l’empreinte se concentre chez les utilisateurs (expéditeur et destinataire) et 50 % chez les fournisseurs de services (Hotmail et Gmail par exemple). Le réseau internet représente moins de 5 % des impacts, quel que soit l’indicateur étudié.

En résumé, transmettre un e-mail affublé d’une pièce joindre 1 Mo a l’impact suivant : 19 grammes eqCO2 – 4,8 g eq. Fer – 5,2 g eq. Pétrole. Pour une entreprise de 100 personnes envoyant en moyenne 33 e-mails par jour, 220 jours par an, cela représente 13,6 tonnes eqCO2, soit 13 A/R en avion entre Paris et New York. Évidemment, personne n’envoie 33 e-mails par jour de 1 Mo. Il eut donc été plus judicieux de prendre un scénario plus réaliste pour que les valeurs ci-dessus aient un sens…

Logiquement, l’ADEME conseille de limiter le nombre d’e-mails avec des pièces attachées, limiter le nombre de destinataires, de compresser les fichiers joints, et le temps de stockage de l’e-mail. On s’en serait douté !

Nous avons étudier le poids d’un e-mail au format texte (donc conforme aux RFC internet) et le poids du même e-mail au format HTML : il y a un rapport de 1 à 4 (3 Ko Vs 13 Ko). A l’échelle de l’ensemble des e-mails de l’entreprise, envoyer ses courriers électroniques au format texte permet de diviser facilement (pas d’effort de la part de l’utilisateur) par 4 le volume de données transférées et à stocker.

Le spam est également un paramètre très important puisque la plupart des études estiment que plus de 90 % des messages échangés sont des spams. Les spammeurs forcent les fournisseurs de services mail à sur-dimensionner leurs infrastructures.

 

Lien de l'article complet : 19 grammes de CO2 : l’empreinte carbone d’un e-mail selon l’ADEME

 

Image prise sur :

https://verdamano.com/bonnes-pratiques-pour-des-mails-moins-polluants/

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